Eaux vives 6



Les effluves océanes se dissipaient peu à peu, enrobés par les embruns de sa chair lorsque mes mains ouvertes remontant le long de son corps approchaient de nos visages. Les siennes sont allées du côté de mon désir. Soàd a défait ma ceinture. En même temps, nous nous embrassions. Sa langue roulait autour de la mienne. Elle m’a guidé en elle sous sa courte robe. L’ai aidée à écarter le tissu trempé. Là, à l'abri des regards, je l'ai prise doucement. Elle a gémi quand je suis entrée dans sa fournaise et je sentais au passage la soie mielleuse. Son ouverture goûtait la force brute du mat qui venait à la rencontre des satins profonds. Je me sentais indestructible dans l’incandescence. Son ventre tanguait. L'on glissait au centre de la vie, exaltés, vibrants, les yeux en errance.



la suite

Commentaires

Posts les plus consultés de ce blog

Dix heures 37 minutes; Sur le fil du téléphone, entre Prague et Paris 3.

"Un cadavre en vadrouille" chapitre 1

Sons d'une ville diluée 4. (fin)