Eaux vives 4






Après avoir mangé des coquillages noirs et bu du vin, nous étions descendus par le quartier de Sirga. Dans le parc, nous nous sommes enlacés. Je me sentais grisé par les délices de cette chaude soirée sur laquelle glissaient par intermittence des filets d'une bruine d'été finissant. Mes doigts s’efforçant d'effleurer son plaisir ont goûté la chaleur entre ses jambes ;  à peine compressées par le tissus de son string, ils résistaient à la poussée du vêtement. Elle était furieusement mouillée. Elle me voulait.  Tout de suite. Ou presque. Enfin, moi c'est surtout ce que j’imaginais et que je voulais aussi et l'euphorie me suggérait de nous mêler bientôt.  Je l'ai entraînée plus loin. Nous sommes descendus en contrebas sous l'arche d'un pont éclairé qui enjambe le fleuve.



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